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Carrefour de littérature européenne

Carrefour de littérature européenne
  • Blog de découverte et de critiques d'oeuvres d'auteurs contemporains originaires de l'Union européenne. Blog réalisé avec la contribution d'élèves de seconde dans le cadre de la Présidence française de l'Union européenne.
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Carrefour de littérature européenne
31 mars 2009

CHARTE DU BLOGGEUR

Vous avez réfléchi aux droits et devoirs de l'usager du blog "Carrefour de Littérature européenne"

Voici la charte élaborée avec toutes vos contributions :

AVOIR UNE ATTITUDE CITOYENNE

RESPECTER DES REGLES D’ECRITURE

Il ne faut pas faire de copier-coller

Il ne faut pas faire de plagiat

Il ne faut pas écrire en langage SMS ou en abrégé

Il faut donner un avis honnête et argumenté

Il ne faut pas rester anonyme

Il faut éviter de critiquer sans justifier

iI faut écrire dans un langage compréhensible de tous 

Il ne faut pas utiliser de documents non libres de droit sans l’autorisation de la personne concernée

Il faut mentionner l’auteur des publications citées

Il faut respecter l’opinion des autres et ne pas vouloir  imposer la sienne

Il faut éviter l’utilisation du langage familier

Il faut respecter le droit  à l’image si l’on en ajoute une

Il faut soigner la présentation

Il ne faut pas tenir de propos injurieux ou diffamatoires

Il ne faut pas détourner les propos d’autrui

Eviter de supprimer le travail des autres

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11 mars 2009

Piazza Bucarest, Jens Christian Grondahl

Piazza Bucarest, Jens Christian Grondahl.

«  Je suivais le rythme monotone de la circulation sur l’autoroute et je n’ai pas véritablement prêté attention au trajet…» Quel ennui, quelle platitude. Cette phrase résume parfaitement le livre. Ne pas y prêter attention. Un navet, voilà le mot.

Un photographe qui tombe amoureux d'une femme qui le quitte, voilà un sujet que l'on connaît déjà par coeur. Tellement d'ouvrages en parlent...Pourquoi en avoir écrit un de plus?

Livre très court certes, mais qui parait interminable à la lecture. L’intrigue n’arrive jamais, l’histoire est filée d’une façon incompréhensible. L’histoire est compliquée, aucune envie de continuer l’ouvrage ne se fait ressentir ! A quoi bon ? Des heures de lecture fastidieuses pour aboutir à…se prendre la tête. Un livre est sensé procurer un moment de détente, n’est ce pas ? Oui, bien sur, me direz-vous. Piazza Bucarest, c’est tout le contraire. Inutile, énervant, casse-tête, sans aucun intérêt. A jeter par la fenêtre !

Rien ne se passe, mais tout est si compliqué. Pas d’actions avant de nombreuses pages, mais un fouillis d’idées sans queue ni tête. Il faut être une Lumière pour comprendre un tantinet de cette histoire.

Mais une question persiste…Pourquoi ce livre a-t-il été publié ? Ne le lisez pas. Dites-vous que ce livre, si l’on peut appeler ceci un livre, a reçu le prix Jean Monnet de Littérature européenne 2007 ! Inimaginable ! Absurde !

Bon courage à ceux qui sont malgré tout tentés de livre cet ouvrage, si vous aimez voir la sensation de perdre du temps, ce livre est fait pour vous !

Carla Hartmann, 2C.

5 mars 2009

Les Grand- Mères

Les Grand-Mères

Critique:

Ecrit pas Doris Lessing en 2005, le roman Les Grand-Mères nous raconte L'histoire de deux grandes amies d'enfance inséparables et de leurs fils. Ces deux femmes, l'une veuve et l'autre divorcée, appelées Liliane et Roseanne tombent chacune amoureuses du fils de leur amie, un grand amour qui est d'ailleurs réciproque. Ces deux fils nommés Tom et Ian se marient avec d'autres femmes appelées Mary et Hannah. Ces unions sont encouragées par leurs mères qui veulent garder ce lourd secret et apparaitre aux yeux de tout le monde comme deux familles réunies en une seule et très heureuse. Jusqu'au jour ou leur secret est découvert.

C'est un livre au début plein de suspens, avec quelques flashbacks qui nous racontent l'enfance de ces deux femmes et qui nous font comprendre leur relation particulière. C'est un roman facile à lire car le lecteur se laisse facilement entrainer dans l'histoire. Doris Lessing nous présente une situation particulière et troublante d'un amour pour le moins choquant et qu'on pourrait croire au fil de l'histoire prémédité.

Extrait:

Ces deux femmes superbes, de nouveau réunies comme si les hommes n'étaient jamais entrés dans leur équation, allaient et venaient avec, à leurs côtés, les deux beaux adolescents : l'un plutôt délicat et poétique avec ses boucles décolorées qui lui retombaient sur le front, l'autre robuste et athlétique, inséparables comme l'avaient été leurs mères au même âge. Il y avait un père au tableau, Harold, monté dans le Nord, mais il s'était mis en ménage avec une jeune femme qui ne souffrait vraisemblablement pas de mêmes faiblesses que Roz. Il leur rendait visite, logeait dans la maison de Roz, mais pas dans la chambre conjugale - précaution qui frappait les deux anciens partenaires par son absurdité ; de son côté, Tom allait le voir à son université. Mais la réalité, c'étaient deux femmes ayant passé la trentaine et deux garçons qui n'étaient pas loin d'être des jeunes hommes. Les maisons, si proches, l'une en face de l'autre, semblaient appartenir à la fois aux deux familles. " Nous sommes une famille élargie ", clamait Roz, qui n'était pas du genre à laisser la situation dans le flou.

1 mars 2009

Le sabotage amoureux

Le sabotage amoureux

Amélie Nothomb, Albin Michel.

Critique :

            Autobiographie d’Amélie Nothomb, qui nous raconte son vécu entre la chine et le japon pendant son enfance. Ce livre, décrit par les pensées d’une jeune fille de 7 ans nous explique la guerre qui se déroule en chine. Il comporte des passages comiques qui nous font passer de bon moment pendant la lecture. Cependant, au début de l’œuvre, on ne sait pas trop où se situé, certains passages son flous, cela devient barbant à force. La fillette utilise un vocabulaire riche et complet pour « une gamine » de son âge.

Extrait :

            «  Le temps durait trop longtemps pour que cette chose puisse arriver. J’avais sept ans : ces quatre-vingt-quatre mois m’avaient paru interminables. Ma vie était d’une longueur ! La simple idée que je pusse encore vivre un nombre égal d’année me donnait le vertige. Sept ans supplémentaires ! Non. Ce serait trop. Je m’arrêterais sans doute à dix ou onze ans, au comble de la saturation.  »

                                                                                              Page 55, lignes 28-35

Ce passage montre que la jeune fille refuse d’aller plus loin, avec un petit côté d’humour.

                                                                                 Kleffer logan 2seconde D

1 mars 2009

Mondo et autres histoires

De : HERRMANN MALO 2D

  Mondo et autres histoires

les merveilleuses histoires d'enfants à la recherche de la liberté

Ce recueil retrace les histoires vécus par différents personnages présents dans les multiples contes de cette oeuvre. C'est en 1978 que le livre a été publié par Jean-Marie Gustave Le Clezio aux editions Gallimard.

Ces diverses histoires n'ont rien de particulier en communs, ce n'est ni un endroit, ni un personnage qui est présent dans plusieurs contes. C'est à chaque fois un autres personnages en particulier qui est mis en avant. Néanmoins les héros de ces contes sont tous jeunes. Comme Mondo, où son histoires nous est rapportées dans le premier contes. C'est un garçon venus de nul part âgés d'une dizaines d'années, décrit comme quelqu'un de tranquille, souriant et poli. Il passait la plupart du temps de ses journées à errer dans les rues de la ville, où encore sur les côtes de la plage sans aucun buts préçis, si ce n'est de profiter de la vie. Quand il rencontrait quelqu'un qui lui plaisait, il se contentait de l'arrêtais, de le saluer, et de lui demandait : "Est-ce que vous voulez m'adopter ?".

                 extrait tirés de l'oeuvre :

"Mondo restait sur la place jusqu'à ce que l'arroseur public ait fini d'arroser. Les gouttes fines tombaient sur son visage et mouillaient ses cheveux, et c'était comme une brume fraîche qui faisait du bien. Quand l'arroseur public avait fini, il démontait son tuyau et il s'en allait ailleurs. Alors il y avait toujours des gens qui arrivaient et qui regardaient la chaussée mouillée en disant :                                                            "Tiens ? Il a plu ?"    

Après, Mondo partait voir la mer, les collines qui brûlaient, ou bien il allait à la recherche de ses autres amis. A cette époque-là, il n'habitait vraiment nulle part. Il dormait dans des cachettes, du côté de la plage, ou même plus loin, dans les rochers blancs à la sorties de la ville. C'étaient de bonnes cachettes où personnes n'aurait pu le trouver. Les policiers et les gens de l'assistance n'aiment pas que les enfants vivent comme cela, en liberté, mangeant n'importe quoi et dormant n'importe où. Mais Mondo était malin, il savait quand on le cherchait et il ne se montrait pas. Quand il n'y avait pas de danger, il se promenait toute la journée dans la ville, en regardant ce qui se passait. Il aimait bien se promener sans but, tourner au coin d'une rue, puis d'une autre, prendre un raccourci, s'arrêter un peu dans un jardin, repartir. Quand il voyait quelqu'un qui lui plaisait, il allait vers lui, et lui disait tranquillement : "Bonjour. Est-ce que vous ne voulez pas m'adopter ?"                                                                                                                                                                                                      

Le choix de changer de contes et de ne pas garder la même histoire durant tout le livre a été d'un grand intérêt. Cela permet de varier, de changer de décor, de personnages et de situations. Pour la plupart d'entre eux, chaque enfants à la même envie de liberté dans la vie, et donc ils se cachent ou mentent à leurs parents, leur directrice d'écoles où encore à leur professeur par l'intermédiaires de lettres qu'ils signent eux-mêmes aux noms de leurs parents. Cela créer un suspense et l'envie de continuer la lecture afin de connaître la suite.

                                                                                         Herrmann Malo 2D

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1 mars 2009

Le liseur

Critique :

Le liseur, un livre hors du commun.

Le liseur a été écrit par Bernhard Schlink, célèbre écrivain allemand du XXème siècle, et publié par Folio.

En effet, ce livre n'est pas comme les autres, il est difficile d'en trouver un comme celui-ci. Cette histoire se déroule en Allemagne après la seconde guerre mondiale. Michaël, jeune lycéen de 15 ans tombe amoureux de Hanna, poiçonneuse de tramway de 36 ans. Cet amour est réciproque. Ils se voient tous les jours, leur rituel était qu'il lui fasse la lecture, ensuite ils prenaient un bain et faisaient l'amour.

La suite du livre est très imprévisible et très passionnante, Michaël ne connait rien sur la vie antérieure d'Hanna, ce qui laisse un trait mystèrieux à l'histoire.

Michaël est désemparé devant cette femme difficile à cerner qui peut devenir très froide. Michaël se lasse petit à petit et se détache d'elle sans rompre pour autant. Un jour, Hanna disparait complètement, c'est un énorme boulversement dans la vie du jeune homme.

Cela rend l'histoire d'autant plus intéréssante et plus on avance, plus il y a de suspense et plus le lecteur est intéréssé.

Dans la dernière partie du roman tout s'explique sur le passé d'Hanna lorsqu' après ses études d'avocat, Michaël se retrouve face à elle au tribunal. Il découvre par la même occasion son secret. Malgrè tout, beaucoup de questions se posent alors dans la tête du jeune homme. Il ne trouva même pas la force pour aller parler à Hanna après tout ce qui c'est passé, pourtant il continuait de l'aimer...Que fera le jeune homme ? Que va devenir Hanna ?

La lecture de ce dernier acte est très intéréssante et très passionnante, le lecteur comprend dès lors le comportement et la discretion d'Hanna au cours du roman et est captivé jusqu'a la fin de l'histoire.

Le livre présente un grand intéret, Bernhard Schlink s'interroge sur son pays et sur son passé. Il fait également réfléchir et touche les lecteurs.

Extrait :

" Pourquoi ne trouvai-je pas la force d'aller parler à Hanna ? Elle m'avait quitté, m'avais menti, elle n'avait pas été celle que j'avais vue en elle, ou imaginée à sa place. Et qui avais-je été pour elle ? Le petit liseur qu'elle avait utilisé, le petit amant qui lui avait donné du plaisir ? Est-ce que moi aussi elle m'aurait envoyé à la chambre à gaz si elle n'avait pas pu me quitter tout en voulant se débarrasser de moi ?

Pourquoi je ne supportais pas de ne rien faire ? Je me disais qu'il fallait empêcher une erreur judiciaire. Que je devais veiller à ce que justice soit faite, sans tenir compte du mensonge d'Hanna, justice en quelque sorte pour et contre Hanna. Mais ce n'etait pas vraiment la justice qui m'importait. Je ne pouvais pas me détacher d'Hanna, telle qu'elle était ou voulait être. Il fallait que je m'occupe d'elle d'une façon ou d'une autre, que j'aie quelque influence ou quelque effet sur elle, sinon directement, du moin alors indirectement."

Matthieu Kilian 2nd D

1 mars 2009

L' Hôte secret

L' Hôte secret

L' Hôte secret, écrit par Joseph Conrad, fut publié au XX è siècle.

Petit et court, certes mais très complet et réaliste !

Extrait:

"Le flanc du navire mettait une bande d' ombre opaque sur la faible lueur de la mer vitreuse. Mais je distinguais tout de suite quelque chose d' allongé et de pâle qui flottait contre l' échelle. Avant même que j' eusse pu former une conjecture, un léger éclair phosphorescent qui sembla émaner soudain d' un corps nu d' un homme passa sur l' eau endormie comme se joue, fugitif et silencieux un éclair d' été dans le ciel nocturne.

La révélation d' une paire de pieds, de longues jambes, d' un large dos livide, immergé jusqu' au cou dans une lueur verdâtre, cadavérique, me coupa la respiration. Une main, à fleur d' eau, demeurait accrochée au dernier barreau de l' échelle? Je le voyais complet, moins la tête.

Un cadavre décapité!"

Critique:

Conrad nous retrace la vie d' un marin d' une manière succincte mais très complète ( le domaine maritime ne lui étant pas inconnu).

Par le "je" continuel, le lecteur s' identifie au personnage principal, ici le capitaine d' un navire, durant tout le récit!

Il est du coup beaucoup plus impliqué dans l' histoire; les moments de doutes, de peurs voir de stress ne lui étant pas épargnés!

En effet, le lecteur ne peut que retenir son souffle, en imaginant toutes sortes d' évènements, pendant sa lecture.

L' Hôte secret... Quel titre bien choisie pour un livre si... secret !

Un assassin à bord, un capitaine le cachant à l' insu des autres membres de l' équipage,...

Une situation embarrasante, une angoisse grandissante.

Ces deux "amis" sont bien mystérieux. Mais c' est là tout le génie de l' auteur...

Avec une histoire comme celle ci ou prônent l' incertitude ( que va t' il se passer ?), la suspicion ( ne se fier à personne), le mystère ( qui est donc ce meutrier étrangé ?),... le temps passe très vite!

Petit condensé policier et fantastique.

Voilà un navire bien étrange... et une petite heure de lecture pleine d' émotions!!

Quelle sera la suite ?

1 mars 2009

CANNIBALE

CRITIQUE :

Cannibale est un roman basé sur une histoire kanak écrit par Didier Daeninckx en 1998 et publié aux éditions Gallimard et Folio.

« Je m'appelle Gocéné, je suis né à Canala mais le hasard de la vie m'ont fait découvrir les hautes vallées de la Hienghene, et c'est là que sont les miens, aujourd'hui.[...] »

C'est ainsi que débute le récit rétrospectif du personnage principal, Gocéné, du roman Cannibale de Didier Daeninckx. Dans cette nouvelle, l'auteur nous invite au voyage nous faisant comparer différentes civilisations, à la même époque.
En effet, l'histoire se déroule dans les années 30. Un groupe de kanaks, influencés par de belles paroles d'un adjoint du gouverneur « Ce voyage est la chance de votre vie. » s'envole pour Paris afin de représenter la Nouvelle-Calédonie lors de la prochaine exposition coloniale. Mais rien ne va se passer comme cela avait été prévu...

Ce livre captive facilement car c'est l’histoire réelle d'un jeune kanak. Grâce à la précision du contexte historique, nous pouvons imaginer parfaitement la vie à cette époque-ci.
L'originalité du roman attise la curiosité. En effet, il incite à réfléchir sur le regard des gens sur d'autres civilisations.

De plus, le récit tient en haleine jusqu'aux dernières lignes. L'intrigue est donc bien menée, ce qui donne l'impression de lire à la fois une « biographie » mais aussi un polar. La diversité du roman fait donc la richesse de Cannibale de Didier Daeninckx.

EXTRAIT : p.107-108

<< Je reprends mon chemin et me retourne une dernière fois avant de passer la crête de la colline. Les deux garçons me font des signes, grimpés sur les arbres couchés du barrage. Il me faut une heure pour atteindre le creek. Je longe les champs d’ignames et de taros de la tribu de Ganem quand deux hélicoptères déchirent le ciel en suivant le tracé du cours d’eau. Je les observe qui plongent vers la baie. Les premiers coups de feu claquent, éparpillant tous les oiseaux de la forêt. Une phrase me revient en tête.

- Les questions, on se les pose avant… Dans un moment pareil, ce serait le plus sûr moyen de ne rien faire.

Mon corps fait demi-tour. >>

1 mars 2009

Kornél Esti nous emmène dans un monde parallèle

Le traducteur cleptomane et autres nouvelles

Critique

Le traducteur cleptomane est un recueil de onze nouvelles écrites par le hongrois Dezsö Kosztolanyi et publié aux éditions Viviane Hamy et dans la collection BIS.

Au fil des nouvelles, on retrouve Kornél Esti, tantôt confident, acteur différents récits ou simplement confident d'un autre personnage.
Le lecteur peut jongler à sa guise avec les nouvelles et ainsi, cibler celles qui lui plairont le plus et passer les nouvelles les moins attrayantes. Par conséquent, le lecteur est libre de parcourir ce livre au rythme qui lui convient, les nouvelles variant de trois pages consacrées au « chapeau », à vingt-sept pages pour « le président ».
Dezsö Kosztolanyi nous emmène à priori dans des histoires familières mais baignées dans une atmosphère personnelle délirante mais pourtant philosophique, comme pour « le président » ou « le chapeau ». Ainsi il nous transporte dans un monde parallèle au notre, identique et différent à la fois.
« Le contrôleur bulgare » parle d'un homme qui s'obstine à vouloir faire la conversation au contrôleur du train alors qu'il ne comprend ni ne parle le bulgare. En ne faisant qu'hocher la tête et ne de décrichant pas un mot, il arrive tout de même à avoir la confiance du contrôleur qui lui raconte ses coucis, ou autre chose, il n'en sait rien. on voit ainsi que la communication n'a pas besoin de mots et que le language n'est pas toujours une barrière.
Ceci n'est qu'un exemple des diverses situations rencontrées dans ce recueil, entre disparition, pauvreté, cleptomanie, l'auteur donne un côté comique aux choses les plus sérieuses.

Extrait « le président »

      « Mes amis, un dormeur c’est quelqu’un qui comprend toujours et toujours pardonne. Un dormeur ne peut jamais être un ennemi. Dès qu’un homme s’endort, il tourne le dos à la vie, à toute haine, toute méchanceté cesse d’exister pour lui, comme pour un mort. Les Français disent que « partir, c’est mourir un peu ».  Je ne l’ai jamais cru, car j’aime voyager, et chaque fois que je prends le train, je me sens revivre. Mais dormir, oui, dormir, c’est mourir un peu et même plus qu’un peu, c’est mourir beaucoup, c’est quitter la vie, celle-ci, en fin de compte, n’étant rien d’autre que la conscience, c’est, pour un peu de temps, mourir totalement. C’est ainsi, l’homme qui dort mets bas les armes, rengaine sa volonté à la pointe acérée et malfaisante, et se comporte envers nous avec l’indifférence, en effet, de celui qui depuis longtemps est entré en décomposition. Qui demanderait sur notre terre une plus grande bienveillance? Pour moi, j’ai toujours exigé le respect à l’égard des dormeurs et jamais je n’ai permis qu’en ma présence on les insulte. « Des dormeurs, ou dites du bien ou ne dites rien », telle est ma devise. A franchement parler, je ne comprend même pas pourquoi, de temps en temps, nous n’irions pas fêter également les dormeurs, déposer sur leur lit, non pas des couronnes, mais au moins une fleur, pourquoi nous n’irions pas, eux sitôt endormis, organiser un repas de funérailles, un tout petit, rien que pour nous réjouir, nous délivrés alors, pour quelques heures, de leur société trop souvent pesante, trop souvent ennuyeuse, et pourquoi, à leur réveil, nous ne pourrions pas faire retentir de burlesques trompettes d’enfants, saluant par cette fanfare leur résurrection quotidienne. C’est pour le moins ce qu’ils mériteraient. »


Del Bianco Manon 2D


28 février 2009

Le joueur d'échecs

Sans_titre_1

Une absurdité grandiose.




A travers ces quelques lignes manuscrite je vais vous faire part de mon opinion sur le livre de Stefan Zweih, Le joueur d'échecs  de l'édition le livre de poche.
Dans un premier temps je vais vous présenter un court et explicite résumé du livre que je vous ai présenter auparavant et pour suivre je vais vous donnez mon opinion
pour être lu par vous, un destinataire universel. En voilà le résumé :

Czentovic le meilleur joueur de son temps . Aucune personne connaissait un autre joueur qui a su le battre ou être à son égal avant que Mr B.. fit son apparition
de nul par pour faire par de son talent aux adversaires de Czentovic. Le narrateur comprit vite que Mr B.. avait du talent pour l'échec, un talent certes,
mais pas le même talent que celui de Mr Czentovic, son talent était de la pure folie, un moyen de s'évader, d'oublier le temps où il était enfermé par les
nazis au temps de Hitler.


Critique : Je suggère à vous fidèle lecteur de lire cette ouvrage fort interressant consacrer entre autre aux joueurs d'échecs.
Peins de suspens, de confrontation entre personnages et leurs sentiments. Un récit court qui vous envoutent dans sa magie
et dans son plus grand mystère. Un retour en arrière sur notre vécu sera présent pour vous permettent  de ressentir les sentiments
sous plusieurs facettes. Celui ci est la preuve simple du plaisir de lire, à présent vous ne compterez plus les nombres de mots, de
lignes où encore de pages, c'est comme si le temps s'arrêterait  à cette instant précis comme si la notion de temps ne ferait plus partie
de votre vocabulaire. Vous serez tout simplement fasciner comme un peintre devant une oeuvre d'art.

Extrait ( p.81-82 ) :

« Il ne s’agira pour moi que de me mettre à l’épreuve…oui, je voudrais…je voudrais savoir si je suis capable de jouer une partie d’échecs ordinaire, sur un vrai échiquier, avec de vraies pièces, contre un adversaire réel…car il me reste toujours un doute à ce sujet. Ces cent, peut-être ces mille parties que j’ai jouées étaient-elles réglementaires ? Ou n’était-ce qu’un jeu de rêve, comme on en fait quand on a la fièvre, un de ces rêves fantastiques, où l’on saute souvent des échelons indispensables à la réalité ? Car vous ne prétendez pas sérieusement, j’espère, que je me mesure avec un champion du monde et que je le mette hors de combat. La seule chose qui m’intrigue et qui m’intéresse, c’est de savoir une fois pour toutes si j’étais déjà fou. En un mot, si j’étais en deçà ou au-delà de la zone dangereuse. C’est le but unique de cette partie à mes yeux. »

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